Célébrer et soutenir les femmes est une valeur fondamentale de DeMellier, tant à l'occasion de la Journée internationale des femmes que chaque jour. En plus de notre engagement permanent avec SOS Villages d'Enfants, qui soutient femmes et enfants, nous avons au fil des années appuyé plusieurs causes féminines, dont le Malala Fund. Aujourd'hui, nous rencontrons Lena Alfi, Directrice du Développement du Malala Fund, pour évoquer l'éducation des filles et son dévouement envers les femmes.

Il est essentiel de célébrer les accomplissements des femmes et de bâtir un monde plus juste.
Parlez-nous de vous
Je m'appelle Lena Alfi et je suis Directrice du Développement chez Malala Fund, où je dirige une équipe exceptionnelle dédiée à la collecte de fonds pour l'éducation des filles. Ensemble, nous forgeons des partenariats avec des particuliers, des entreprises et des fondations passionnés par la cause de l'apprentissage et du leadership féminin. Syrienne, mère de deux enfants, je suis titulaire d'une licence en histoire de l'art et relations internationales de l'Université de Californie du Sud, ainsi que d'un master en développement humain global de l'Université de Georgetown. Tout au long de ma carrière, je me suis engagée avec ferveur en faveur des droits des femmes et des enfants.
Pourriez-vous nous en dire davantage sur le Malala Fund et l’importance de votre mission ?
Garantir à chaque fille douze années d’éducation pourrait libérer jusqu’à 30 000 milliards de dollars de croissance économique mondiale. Les filles bénéficiant d’une éducation secondaire deviennent des femmes plus aptes à participer sur un pied d’égalité au marché du travail, à mener une vie plus saine et productive, et à prendre des décisions au sein de leur foyer et de leur communauté. Les recherches du Malala Fund démontrent que l’éducation des jeunes femmes contribue également à prévenir les conflits, améliorer la santé publique et même atténuer les effets du changement climatique. Malgré ces bénéfices, plus de 130 millions de filles sont privées d’école. Le Malala Fund s’emploie à briser les barrières qui freinent leur accès à l’éducation. Qu’il s’agisse de lutter contre le mariage précoce, de financer l’éducation ou de combattre la discrimination, notre équipe agit à l’échelle mondiale pour remettre en cause les systèmes, politiques et pratiques afin de permettre à davantage de filles d’apprendre. Nous y parvenons en investissant dans les activistes éducatifs locaux, en plaidant pour la responsabilité des dirigeants et en amplifiant la voix des filles.
En quoi votre engagement au Malala Fund résonne-t-il avec votre histoire personnelle ?
Je m'investissais dans l'éducation bien avant de rejoindre le Malala Fund. Dans mon précédent poste au Middle East Children’s Institute, je travaillais à offrir une éducation de rattrapage aux réfugiés syriens en Jordanie. En tant que Syrienne, cette cause me tient profondément à cœur, et je savais que le Malala Fund œuvrait également auprès des réfugiés syriens au Liban et en Turquie. Mais c’est en découvrant l’approche locale du Malala Fund en matière d’octroi de subventions que j’ai su que je voulais y travailler. Le Malala Fund reconnaît que des leaders et activistes éducatifs remarquables, profondément enracinés dans leurs communautés, mènent déjà des projets pour permettre aux filles d’apprendre. Pour impulser un changement plus large, ces acteurs ont besoin de financements accrus et d’un réseau de soutien renforcé. Le Malala Fund leur offre précisément cela.
Quel a été votre moment de plus grande fierté en tant que femme dans votre carrière ?
La semaine dernière, mon fils de 3 ans a eu quelques jours de congé scolaire. Alors que je ne me rends au bureau que sporadiquement, j'avais une réunion à y honorer. Mon mari et mon fils jouaient, et en sortant de la maison, mon fils m'a dit : « Merci d'aller travailler, maman ! À plus tard. » Conciler travail et deux jeunes enfants peut souvent sembler écrasant. Ces instants précieux me remplissent de fierté, car je sais que mes fils grandiront en croyant que les femmes peuvent et doivent accomplir tout ce qu'elles désirent dans leur vie. Qu'elles choisissent de travailler, de rester à la maison ou un équilibre entre les deux, les femmes peuvent s'épanouir. Et dans chaque cas, elles peuvent être d'extraordinaires mères, amies, collègues, partenaires, leaders, sœurs et filles.
Quelle a été la partie la plus exigeante de votre rôle au sein du Malala Fund ?

